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Ecolieu Xermaménil

Saison 2021

Le 27 février

Planification des culture

Le 27 mars 2021

Passage rapide d'Evelyne, Térence, Jérémy, Laurie l'après-midi pour visite et assister Miette, Léa et Denis pour les plantations.

Information sur les plantes

Procédez à un apport d’engrais organique au printemps et à l'automne. Vous pouvez tailler légèrement en hiver le châtaignier tant qu’il est en formation. Par la suite, la taille n’est pas nécessaire.

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extrait d'un article de Science et vie : “Nous avons constaté dans les forêts touchées par la sécheresse que certains spécimens résistent beaucoup mieux que les autres, témoigne Brigitte Musch. La diversité génétique au sein d’un même peuple ment est considérable, bien plus qu’au sein de la population humaine. Il ne faut pas négliger cette piste.” L’ennui, c’est que quelques vaillants survivants ne suffiront sans doute pas à reconstituer des forêts entières… Les chercheurs misent plutôt sur le transfert de graines de chêne, hêtre ou sapin provenant du pourtour méditerranéen vers le nord et le centre de la France. De fait, ces spécimens ont réussi à s'épanouir dans des régions hyperarides grâce à toutes sortes de stratégies : par exemple, en limitant leur transpiration, en déployant efficacement leurs racines, en décalant leur période de croissance pour éviter les grosses chaleurs… Cet apport de nouveaux gènes, au fil des générations, permettra ainsi de fortifier les peuplements locaux par hybridation ; les différentes essences de chêne se mélangent sans mal dans la nature. “Ces spécimens mieux adaptés auraient colonisé naturellement les régions situées plus au nord, fait remarquer Brigitte Musch, mais le transport des graines par le vent ou les oiseaux va dix fois moins vite qu’il ne le faudrait pour répondre au réchauffement actuel.” Les premières expériences de migration assistée ont déjà commencé, avec par exemple l'implantation de plants de hêtres de la Sainte-Baume (Var) en forêt de Verdun (Meuse), au sein de ce que l'ONF appelle des “îlots d'avenir”. Toutes les possibilités sont désormais envisagées, comme faire appel à des chênes zéens, qui prospèrent en Espagne et en Algérie, ou encore aux chênes de Kasnak, présents en Turquie ; et pourquoi pas aux hêtres d'Orient, ou encore aux sapins de Bornmüller, originaires de Turquie, ou aux sapins grecs de Céphalonie. Il n'y a plus de tabou. Les scientifiques réfléchissent même à importer des espèces totalement exotiques, tel le calocèdre de Californie ou le (magnifique) copalme d'Amérique.