* Premier test motocultage, sol humide car pluie récurrente. Difficile et lissage du sol sans parvenir à aller dedans.
Deuxième test après séchage, ayant permis l'obtention du résultat souhaité, fait progressivement, majoritairement par Rémy. Le jeudi 3 juin : environ une moitié de la parcelle réalisée.
Joffrey a apporté les plants le XXX. Ils ont été placés sur une cuve, au bord d'un muret près du nyer, avec protection autour (grillage) pour protéger du chat. Rémy a consolidé ensuite. Cela a bien tenu malgré des vents très forts.
Les plants ont bénéficié de pluie, puis Rémy s'est occupé de les arroser lors du retour du soleil de plomb.
Déplacement des plants le jeudi 3 juin de l'ancienne école vers le Verger.
Observation d'un biais entre les plants greffés et non greffés : la motte des greffés n'a pas été enterrée complètement pour éviter la reprise des racines du greffon. Cela leur a causer de se tordre un peu, contrairement au plant non greffé, bien droit.
Plantation des blocs 1 et 4 le jeudi 3 juin avec Joffrey, Rémy et Laurie.
Grand soleil.
3 plants avaient quelques racines du greffon, 2 petits moineau et une cerise noire, enlevées à la main. Le numéro exact du plant n'a pas été noté.
Profondeur de plantation : pas trop profond pour ne pas enterrer le point de greffe.
Il faudra vérifier si possible une fois par semaine que les racine du greffon ne sortent pas, car difficile de ne pas l'enterrer.
Arrosage des plants après plantation : environ un arrosoir pour 5 plants. Eau de pluie de récupération, cuve de la cabane.
Plantation du bloc 2 le samedi 5 juin avec Jérémy, Laurie et Rémy.
Journée de pluie.
Paillage venant d'être coupé ajouté.
Reste 1 plant non greffé noté Bloc 5 sur la godet, et 2 autres non greffés rien noté dessus.
Chaque plant pris en photo, comme la première fois.
Plantation des blocs 3 et 5 le samedi 12 juin avec Jérémy, Laurie et Rémy.
Rémy a fini de motoculter en faisant juste la surface nécessaire
Gros travail humain, laborieux (essence, huile, sol difficile, …) –> documenter la durée / surface
les espacements par rapport au bord enherbé sont un peu plus petits
les sillons pour le bloc 3 et la moitié du bloc 5 étaient plus profonds car la terre plus humide au curs du passage et plus difficile à entamer. –> ils ont été égalisés contrairement aux autres sillons (juste un peu égalisés parfois à la plantation).
différence de terre par rapport aux premiers blocs : plus grosses mottes. Se ressentait fort la différence à la plantation.
le 12 Juillet 2021
Réunion avec Joffrey et Elodie
Rappel sur la genèse du projet. Partenariat entre Racines Carrées, Laboratoire Sauvage et
Rappel sur les greffes : même famille botanique, même genre marche encore mieux, espèce marche encore mieux.
Raison de greffe : lutte contre les ravageurs (exemple vigne et pyloxera, insecte qui mange les racines de la vigne. Origine a été trouvée aux USA. Vigne qui existait, et phyloxera aussi, “course à l'armement” : les 2 évoluent sur le long terme. Vigne poussant en Amérique résistante au Phyloxera. Greffe de bons raisins sur cette vigne sauvage américaine.
Histoire de chimie / physique du sol. Espèces qui n'aiment pas calcaire, argile lourde (exemple cerisiers > greffe sur un truc qui supporte l'argile).
Objectif premier : pour jouer sur la vigueur des arbres. Exemple si on veut un gros pommier, soit on ne greffe pas, soit sur un franc (pommier sauvage). Mise à fruit très tard, très haut, mais pourra vivre très longtemps (100-200 ans). Arbre de haute tige. Dev de porte greffe demi-tige pour que le pommier fasse la moitié de la taille de la forêt. Exemple dans les parcs. Il existe aussi des porte-greffe de basse tige. Pas plus haut que 2-3m, pour praticité pour cueillir. Dans les vergers productifs on met une forte densité d'arbre greffé sur des basses-tige. Mise à fruit rapide, hauteur humaine pour cueillir.
> projet d'avoir verger associatif. Encouragement plutôt pour les nanisant.
Pour les légumes : pour le sol et les maladies.
Débat qui existe : face à une problème, on cherche trop solution techno, mais solution qui amène autres problèmes au lieu d'aller agir sur origine du problème (garder sol sain, mettre plante adaptée).
Objectif 1 : expérience assez sérieuse pour se faire un avis éclairé sur le greffage.
Objectif 2 : Andine cornue avec test de 5 porte greffe différents. Comparer les différents porte greffe.
Espoir de faire en sorte qu'un porte greffe sorte du lot.
Proposer ainsi à nos lecteurs solution accessible et reproductible par nous même (pas F1).
Objectif comparer mais aussi pouvoir recommander configuration qui va bien si ça ressort positif le greffage.
Objectif aussi : Tomate cornue des andes est bonne à manger, qualité gustative, mais sensible à cul noir / nécrose apicale. N'est pas dû à ravageur, c'est physiologique. Calcium / Humidité.
Voir si le greffage a un impact sur cette maladie (sachant que système racinaire plus puissant).
Statistiques
Bilatéral : on ne présuppose pas que ça fonctionne + ou - ??
⇒ on peut postuler tout de même qu'il y a une orientation dans la conception de l'expérience.
L'hypothèse HO : pas de différence.
L'hypothèse H1 : + de tomates, + de masse des tomates, - de cul noir chez les tomates greffées.
Témoin négatif : Tomate andine cornue non greffée
Témoin positif : Porte greffe commercial spécial tomate. C'est un Hybride F1.
Porte greffe Burpee delicious : tomate qui fait de grosses tomates (1kg)
Porte greffe Cerise Noire : tomate cerise
Porte greffe Petit Moineau : Toutes petites tomates mais grand plant.
Les variables :
- Nombre de tomates
- Masse de chaque tomate
- Nécrose apicale
Chaque pied : on compte le nombre de tomate, le nombre de tomates malades.
Entreprise d'aller à + de 30 mais pas réussi pour toutes.
Combien de tomates on peut espérer : moins de 20 par plant.
Etude plutôt de chaque plant que de chaque tomate. L'individu c'est le plant.
Les variables.
- Nombre de tomates par plant
- Masse médiane des tomates de chaque plant
- Proportion de tomates atteintes par le cul noir de chaque plant
- Niveau d'atteinte médian des tomates d'un plant
- Précocité d'arrivée de la première tomate :
Nombre de jours séparant le semis de la première tomate mure. (on a pas la date exacte de semis). Les greffées ont 2 semaines de + que les non greffées.
Nombre de jours séparant le semis du pic de production défini comme la semaine où le plus grand nombre de tomates ont été récoltées.
Nombre de jours de production de chaque plant.
En plus au niveau de la visualisation, distribution dans le temps du nombre de tomate par plant.
Cueillette tous les deux trois jours et au minimum une fois par semaine.
La météo joue sur l'ensemble.
Nombre de tomates par plant
Médiane de chaque modalité
Par bloc et global
> comparaison de la médiane de 5 échantillons différent > non appariés > variable continue.
ANOVA de Fisher si distribution normale (à vérifier) + plein de conditions d'applications.
ANOVA de Kruskall Wallis si pas possible de faire ANOVA de Fisher.