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Ecolieu Xermaménil

    • rue des généraux Hogard, en amont d'un ruisseau
    • Carte des sols : Plaine alluviale agricole (prairie et culture) sur alluvions recentes d'origine vosgienne des vallees de la Meurthe et de la Moselle : sols sableux a limono-sableux, generalement sains, profonds, faiblement acides
  • Equipe : Miette, Denis, Léa, Jérémy, Laurie
  • Récupération de châtaignes germées. (4 châtaignes mises dans un peu de terre pour garder l'humidité)
  • réalisation de 4 lignes de culture de 1 mètre sur 5 mètres séparées par 40cm environ de chemin.
    • Utilisation de la grelinette pour décompacter le sol (dans un sens puis dans l'autre, de manière perpendiculaire)
      • Remarque : la grelinette a très vite eu une branche tordue. Outil acheté à Jardiland à 99€, peut être de mauvaise qualité. Autre possibilité, ne pas chercher à enfoncer trop profond les branches au début et faire en plusieurs fois.
    • Utilisation de bêches et fourche bêche pour casser les grosses mottes (technique de secouage).
      • L'achat d'un croc pourrait être pertinent pour ce type d'étape.
    • Les mottes d'herbe ont été enlevées et mises dans le compost. La ligne côté rivière a été juste décompactée mais l'herbe a été laissée –> petite expérience de comparaison possible.
    • Toutes les lignes ont été recouvertes d'une fine couche de compost. Compost réalisé à partir de déchets végétaux et contenant aussi un peu de compost de déjections humaines.
      • Observation : une grande quantité de compost est nécessaire. Pour les 4 lignes, cela a utilisé envrion 1m3 pour une couche très fine. Ce compost était le résultat de 2 ans de collecte des déchets organiques. Après avoir été vidé, le bac à compost a été déplacé (plus proche des arbres et amoncellement de bois).
    • Toutes les lignes ont été recouvertes d'un paillage. Comme la personne censée fournir la paille n'était pas disponible, utilisation temporaire d'autres paillages : feuilles mortes (de chêne principalement), papier kraft et bâche bleue (temporaire avant d'avoir accès à la paille).
  • Démarrage de barrières tressées
    • Avec diverses branches, principalement Saule Marsault ayant rejeté à partir d'une souche près des escaliers.
    • Utilisation de piquet rendus pointus au couteau.
    • Pour les très fines branches : tressage à trois tige permet de les utiliser plus efficacement
    • Les plus grosses et longues branches sont structurantes et permettent de maintenir les autres plus petits bouts.

Planification des culture

  • Plan réalisé par Léa :
  • Partage des applications Groww et Tomates et Basilic qui contiennent de nombreuses ressources.
  • Commande Kokopelli réalisée
  • Achats à prévoir éventuels : stérilisateur, broyeur, croc

Passage rapide d'Evelyne, Térence, Jérémy, Laurie l'après-midi pour visite et assister Miette, Léa et Denis pour les plantations.

  • Plantation de piquets et pose de branches sur la barrière autour du potager par Léa, Miette et Evelyne.
  • Décision des emplacements de plantation avec Charlotte. Critères de choix : à plus de 1,5m des clôtures, en dehors des zones de passage ou prévues pour les chiens, assez éloigné des autres grands arbres. Choix d'une zone à terre de basse qualité que nous pourrons amender.
    • A noter, 2 grands chênes (à vérifier) on été coupés. Certaines parties pourront être utilisées pour du mobiliser de jardin. Une zone comportant de petits arbres épineux va être coupée et dédiée à accueillir les chiens.
  • Creusage d'un trou pour le châtaignier et analyse de la terre. Fosse finale, environ 1m / 1,5m pour 70 cm de profondeur. Emplacement terre de remblais proche du garage. Couleur de la terre en surface brun/gris clair. Présence de nombreux morceaux de tuiles. De la terre a été prélevée de l'horizon de surface, et à environ 70 cm de profondeur (nombreux cailloux / tuiles). Un bloc d'argile provenant d'environ 60 cm de profondeur a aussi été pris. Le trou a été rebouché avec [à compléter : moitié de compost ? quel type de compost précisément ? ].
  • 2 rosier en bordure d'allée ont été enlevés. A 1,5m du passage, un théier a été planté.
  • Les caraganiers (acacia jaune) seront planté dans l'espace situés entre la zone jardin et la zone pour les poneys car ils comportent des rameaux épineux.
  • Récupération d'une nouvelle châtaigne germée.

Information sur les plantes

  • Le châtaignier : Variété Bouche de Bétizac. Plant âgé de 3 ans en pot de 7,5 litres. Hauteur du plant prévue : 60/80. Hauteur du plant reçu : 95cm environ.
    • Demander la provenance exacte du plant au fournisseur.
    • Pourquoi avoir choisi cet arbre ? Question de Charlotte, le climat n'est pas le plus favorable, pas assez doux. Réponse : en prévision du réchauffement climatique, des arbres répartis habituellement plus au sud devraient pouvoir s'implanter plus au nord. 1) Le souci que l'on pourrait avoir par contre est le besoin du châtaignier de recevoir assez d'eau, d'où l'intérêt de l'implanter dans un jardin avec présence humaine pour lui apporter les éventuels compléments dont il aurait besoin.
    • Voir pour un pluviomètre ?
  • Le théier, Camellia sinensis : Plant en pot de 0,7 litre - Hauteur du plant: 15/20 cm.
  • Le caraganier, Caragana arborescens : Jeune plant en motte - Hauteur du plant: 15/20 cm.
  • Noisetier (Corylus avellana) 'Webb's Prize Cob' : Plant en motte de 1,3 litre - Hauteur du plant prévue : 20/30 cm
  • Chèvrefeuille comestible Japonais
    • Lonicera caerulea emphyllocalyx Variété 'Kapu' Plant en pot de 1 L Hauteur du plant prévue : 20/30 cm
    • Lonicera caerulea emphyllocalyx Variété 'Tana' Plant en pot de 1 L Hauteur du plant prévue : 20/30 cm

1)
extrait d'un article de Science et vie : “Nous avons constaté dans les forêts touchées par la sécheresse que certains spécimens résistent beaucoup mieux que les autres, témoigne Brigitte Musch. La diversité génétique au sein d’un même peuple ment est considérable, bien plus qu’au sein de la population humaine. Il ne faut pas négliger cette piste.” L’ennui, c’est que quelques vaillants survivants ne suffiront sans doute pas à reconstituer des forêts entières… Les chercheurs misent plutôt sur le transfert de graines de chêne, hêtre ou sapin provenant du pourtour méditerranéen vers le nord et le centre de la France. De fait, ces spécimens ont réussi à s'épanouir dans des régions hyperarides grâce à toutes sortes de stratégies : par exemple, en limitant leur transpiration, en déployant efficacement leurs racines, en décalant leur période de croissance pour éviter les grosses chaleurs… Cet apport de nouveaux gènes, au fil des générations, permettra ainsi de fortifier les peuplements locaux par hybridation ; les différentes essences de chêne se mélangent sans mal dans la nature. “Ces spécimens mieux adaptés auraient colonisé naturellement les régions situées plus au nord, fait remarquer Brigitte Musch, mais le transport des graines par le vent ou les oiseaux va dix fois moins vite qu’il ne le faudrait pour répondre au réchauffement actuel.” Les premières expériences de migration assistée ont déjà commencé, avec par exemple l'implantation de plants de hêtres de la Sainte-Baume (Var) en forêt de Verdun (Meuse), au sein de ce que l'ONF appelle des “îlots d'avenir”. Toutes les possibilités sont désormais envisagées, comme faire appel à des chênes zéens, qui prospèrent en Espagne et en Algérie, ou encore aux chênes de Kasnak, présents en Turquie ; et pourquoi pas aux hêtres d'Orient, ou encore aux sapins de Bornmüller, originaires de Turquie, ou aux sapins grecs de Céphalonie. Il n'y a plus de tabou. Les scientifiques réfléchissent même à importer des espèces totalement exotiques, tel le calocèdre de Californie ou le (magnifique) copalme d'Amérique.
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  • Dernière modification : 2021/03/28 09:45
  • de laurie